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Comité Régional de Développement sur la commercialisation des productions agricoles à Matam . Une rencontre présidée par Mme Assome Aminata DIATTA, Ministre du Commerce et des PME en présence du Gouverneur de la région M. Mouhamadou Moctar WATT .
COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOLES
Afin de trouver les solutions à l’écoulement des productions agricoles, Madame le Ministre Assome Aminata DIATTA s’est rendue dans les région de Tambacounda, Kolda, Thiès, Louga, Diourbel, Ziguinchor, Kaolack et Matam
TAMBA : Redynamiser le cadre régional
Les efforts fournis par l’état du Sénégal et ses partenaires dans le cadre du PRACAS ont permis d’améliorer de façon significative les productions agricoles. Ainsi, la production de l’oignon est passée de 210.000 tonnes en 2012 à 460.000 tonnes en 2019. Cette même tendance à la hausse a été notée sur la pomme de terre, le riz, la mangue, la carotte, le haricot… Pour une meilleure commercialisation des produits agricoles, un Comité Régional de Développement sur la commercialisation a été présidé par Mme Assome Aminata DIATTA, le 04 Juin 2021 à Tambacounda, afin de redynamiser le cadre national.
Par décret n°2010-891 du 30 juin 2010, le Cadre national sur la commercialisation des productions agricoles avait été installé, avec ses démembrements au niveau régional. Le Cadre a pour objectif de « faciliter la commercialisation, mais également la transformation des productions agricoles. Tous les acteurs sont concernés : les producteurs, les transformateurs, les commerçants, voire les transporteurs. Ce que nous voulons c’est régler de façon définitive les problèmes liés à l’écoulement des produits » a souligne madame le Ministre.
KOLDA : Contraintes de stockage
Les productions essentielles de la région de Kolda sont l’anacarde, l’arachide, le riz, le maïs, le mil, le sésame, le miel et le lait. A cette occasion, l’Agence de Régulation des Marchés et l’Organe de Régulation du Système d’Entrepôt de marchandises ont de façon participative et inclusive échangé avec tous les acteurs du secteur. Egalement présents les représentants de la chambre de Commerce, de la chambre des métiers, du CNCR, des acteurs des filières agricoles…….
Des contraintes liées à la facilitation de l’écoulement et à l’accès aux infrastructures de stockage, l’accès aux financements ont été relevées, au CRD de Kolda, le 05 Juin 2021. Les difficultés résident dans le manque d’infrastructure de stockage, de connexion au marchés, inexistence de ponts bascules de moyens de transports adaptés, manque de financements. Le volet post récolte étant important pour le développement des chaînes de valeur agricole (commercialisation, stockage, conservation, transformation).
Dans ce cadre, l’ORSE intervient dans le stockage et la conservation en livrant aux déposants un certificat de dépôt qu’on peut monnayer auprès des banques. La ministre Aminata Assome DIATTA a exhorté le cadre régional piloté par le gouverneur à « avoir toutes les informations relatives à la disponibilité des produits afin de pouvoir aider à leur commercialisation ».
THIES : Les hommes d’affaires sénégalais invités à saisir les opportunités de la ZLECAF
Les productions agricoles telles que l’arachide, le maïs, la mangue, le miel, oignon, carotte, pomme de terre, ont connu des avancées significatives grâce à l’appui de l’Etat et des partenaires techniques et financiers. Constat fait par madame le Ministre du Commerce et des PME, lors du CRD de Thiès le 07 Juin 2021, dans l’optique de redynamiser le cadre régional des productions agricoles. Une approche institutionnelle multi acteur, multidimensionnelle, inclusive et participative qui a permis de mettre en place un système de commercialisation rationnel des produits de cette zone agricole.
Malgré cette vitalité, des difficultés de commercialisation demeurent. Toutefois, une plus grande connectivité de ces productions au marché national et international est nécessaire. A ce titre, le ministre a appelé les hommes d’affaires sénégalais à saisir les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). « La Zlecaf est une opportunité pour le Sénégal, pourvu que le secteur privé se tienne prêt », a-t-elle notamment dit. Face à l’étroitesse du marché national qui ne peut pas absorber toute la production, l’Afrique constitue le débouché le plus proche pour le Sénégal. Elle a précisé que « le Sénégal exporte 46 % de ses produits vers le marché africain et importe 16% du continent. Sur ces 46% d’exportations, les 80% sont destinés à la zone CEDEAO. Donc, nous n’avons pas encore suffisamment exploité le marché africain», a-t-elle déduit. La ZLECAF devrait à son avis faciliter au Sénégal la conquête du marché africain.
LOUGA : Interconnecter tous les marchés et éliminer les intermédiaires
Les productions à fort potentiel de transformation et de commercialisation dépassent largement les besoins de la région de Louga. Pour approvisionner de façon rationnelle et interconnecter tous les marchés nationaux et internationaux, un CRD a été organisé à Louga en juin 2021 par le ministère du commerce et des PME sur la commercialisation des productions agricoles. Il n’a été relevé que les schémas traditionnels de commercialisation faisant intervenir beaucoup d’intermédiaires impactent les prix aux consommateurs.
DIOURBEL : Solutions structurantes
Mieux réunir toutes les parties prenantes pour échanger, partager les préoccupations des acteurs, évaluer, identifier ensemble les contraintes et proposer des solutions structurantes. C’était aussi l’objectif du CRD sur la commercialisation des produits agricoles à Diourbel, le 14 Juin 2021. Pour rappel, le cadre vise à offrir une structure organique de suivi, d’analyse et de prise de décision sur toutes les questions afférentes à la commercialisation des productions agricoles. Il est composé du Conseil national de Commercialisation des Productions agricoles et des Conseils régionaux.
ZIGUINCHOR : 1300 tonnes de productions stockées dans les entrepôts SRE et 540 millions cfa finances par les banques partenaires
Les principales filières avec des avantages comparatifs sont : l’anacarde, la mangue, le maïs, l’agrume, l’huile de Palme, le miel, le moringa. Un intérêt alors pour la tenue, le 28 juin 2021, à Ziguinchor, du CRD sur la commercialisation des productions agricoles, présidé par le Ministre du commerce et des PME qui a mis sur pied un Comité régional de Commercialisation des produits agricoles.
Etaient présents, les autorités administratives et municipales ; les acteurs des filières et chaînes de valeurs agricoles ; les directeurs de l’ARM, du Commerce Intérieur, de l´ORSE. A cette occasion, les potentialités et contraintes liées à la commercialisation ont été relevées : différences de prix entre les régions, difficultés d´approvisionnement des unités de transformation, complexité d’obtention de l’autorisation de Fabrication (FRA).
A cette occasion, le Directeur général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé et d’Entrepôt (ORSRE) Driss Junior DIALLO, a informé que depuis le lancement le 8 juin 2021, 7 entrepôts ont été agrées, pour une capacité de stockage de 3000 tonnes, répartis dans les 3 régions du Sud. Il faut rappeler que l’ORSRE est un outil innovant de financement, de stockage, de sécurisation des produits agricoles. Ainsi 1300 tonnes de productions ont déjà été stockées dans les entrepôts SRE et les banques partenaires ont financé une vingtaine de récépissé pour un montant global de 540 millions cfa.
KAOLACK : Privilégier la contractualisation
« On ne peut pas régler le problème de la production tant que celui de la commercialisation ne l’est pas. C’est fondamental que nous apportions de manière significative une réponse au problème de la commercialisation.
Il faut que nous mettions en avant la contractualisation pour que nous puissions savoir quel produit sera sur le marché à quelle période ainsi que la disponibilité des opérateurs à l’acheter pour approvisionner le marché. », a expliqué Assome DIATTA, ministre du Commerce et des PME, lors du CRD du 29 juin 2021, à Kaolack.
Elle a aussi annoncé la tenue durant le mois de juillet à Dakar d’une réunion du cadre national de commercialisation des produits agricoles, préalablement à l’organisation entre décembre 2021 et janvier 2022 d’une deuxième rencontre destinée à préparer la campagne de commercialisation.
MATAM : atténuer la volatilité des prix grâce aux marches à terme
Difficultés de stockage de commercialisation, de conservation, les, d´approvisionnement, d’obtention de FRA, absence ou insuffisance d’unités de transformation de riz, la mévente de la patate, destruction de la couverture végétale pour la protection des périmètres etc . Points soulevés lors de la cérémonie d’installation du Comité Régional de Commercialisation des Produits Agricoles, le 02 juillet 2021, à Matam. Les acteurs et autorités de la région de Matam ont unanimement sollicité la construction d’entrepôts modernes leur permettant de stocker correctement les produits et ainsi éviter les importantes pertes post récoltes, pour le riz, la pomme de terre, la patate, entre autres.
Le chef de service régional du commerce de Matam a relevé que les terres du Walo et du Djeri favorisent les productions du mil, mais, sorgho, riz, patate douce, gombo, pastèque, pomme de terre, lait, jujube, gomme arabique, etc. Les productions sont importantes et les rendements élevés.
Dans sa communication le Directeur Général de l´ARM à mis en exergue les dispositions du décret 2010.891 du 30 juin 2010 sur le Cadre de Commercialisation des Productions Agricoles ; également le Conseil National de Commercialisation des Productions Agricoles présidé par le Ministre du commerce et des PME.
Le Professeur MBODJ spécialiste financier et des marchés a démontré que le système de récépissé d’entrepôt s’inscrit dans le cadre des marchés à terme. Généralement, les marchés à terme permettent de gérer les risques liés aux fluctuations des prix des produits agricoles et non-agricoles tels que le pétrole, les métaux précieux, etc. Notons en passant que les marchés à terme existent sur une gamme très variée des produits agricoles, tels que le maïs, le blé, le soja, etc. Il s’agit donc de voir dans quelle mesure ces marchés peuvent être adaptés dans le contexte Sénégalais.
Le ministre du commerce et des PME a procédé à la clôture du CRD, en montrant sa disponibilité pour accompagner les acteurs de la région dans un système de contractualisation avantageux qui fait du prix et du marché des leviers d’amélioration de la qualité et d’accroissement de la production. Elle a appelé le secteur privé à investir dans ce secteur. Elle a demandé à l’exécutif régional d’animer le cadre de commercialisation et de faire remonter les données pour permettre au Cadre National de Commercialisation des Productions Agricoles de jouer son rôle de coordination.
Pour sa part, Driss DIALLO, Directeur général de l’ORSRE a insisté sur le rôle et la mission de l’organe qui est une nouvelle structure qui intervient dans le stockage et la conservation en agréant des infrastructures de stockage et qui avec un récépissé d’entrepôt finance le producteur avec son stock. La structure a été créée pour accompagner les différentes filières, commençant par le riz de la vallée. ORSRE permet de :
– donner accès à de la liquidité peu de temps après la récolte par le biais du crédit SRE. Ce qui permet de régler les dépenses urgentes sans brader sa production
– permettre de déterminer à qui vendre, à quel moment vendre et à quel prix
– promouvoir l’investissement dans les infrastructures de stockages modernes aux normes internationales
– promouvoir la certification et la garantie de la qualité des produits avec un stockage qui limite les pertes postes récoltes
-assurer la sécurité des marchandises
– Le renforce le pouvoir d’achat des producteurs locaux