Contribuer Ă l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie des acteurs de la filiĂšre anacarde (petits planteurs, pĂ©piniĂ©ristes, transformateurs, commerçants de noix de cajou âŠâŠ.) ; susciter une rĂ©elle appropriation du projet auprĂšs des acteurs, afin de renforcer la dynamique de dĂ©veloppement de la filiĂšre anacarde. Tels sont des objectifs du PACAS.
Madame le Ministre du Commerce et des PME, Assome Aminata Diatta a prĂ©sidĂ©, Le 25 mars 2022, Ă Sedhiou, la cĂ©rĂ©monie de lancement, en prĂ©sence du SecrĂ©taire General Samba NDAO, du coordonnateur de l’UMOCIR Amadou BA , de lâadministration territoriale, du Conseil dĂ©partemental, de la Commune  ; de la Chambre de Commerce, dâIndustrie et dâAgriculture  ; de la Chambre des mĂ©tiers  ; des acteurs de la filiĂšre Ă travers lâInterprofession de lâAnacarde du SĂ©nĂ©gal (ICAS).
Le choix de SĂ©dhiou pour abriter le lancement officiel, a Ă©tĂ© relatif Ă son statut de premiĂšre rĂ©gion productrice dâanacarde. Avec une production estimĂ©e entre 17 000 et 18 000 tonnes en 2020 (Ă©tude de lâUSAID et de lâIFC de la Banque mondiale), soit plus de 45% de la production nationale.
Une enveloppe de plus de 1.500.000.000 cfa a Ă©tĂ© mise Ă la disposition du Cadre IntĂ©grĂ© RenforcĂ© (CIR) par lâEtat du SĂ©nĂ©gal afin de financer cette filiĂšre.
« Lâaccent sera mis sur le maillon transformation,  ventre mou de la chaine de valeur avec moins de 5% de la production nationale qui est transformĂ©e » a soulignĂ© madame le Ministre.
Elle a rappelĂ© que « les mesures favorisant le transport des noix de cajou par la voie maritime entre Ziguinchor et Dakar ainsi que celles connexes dâaccompagnement des acteurs de la filiĂšre, ont permis dâobtenir de bons rĂ©sultats : crĂ©ation de richesses et dâemplois, notamment dans la manutention ; Ă©largissement du parc automobile pour le transport des noix de cajou âŠâŠ. ». Ainsi les exportations sont passĂ©es de 56 tonnes en 2017 Ă 82 527 tonnes en 2021 pour une valeur financiĂšre globale de prĂšs de 55 milliards FCFA. .
Toutefois des contraintes multiformes ont Ă©tĂ© signalĂ©es par les participants : enclavement des zones de production ; dĂ©ficit de formation des acteurs, difficultĂ©s de trouver des financements surtout au niveau des maillons production et transformation ; insuffisance des infrastructures de stockage de qualitĂ©  ; vieillissement des plantations d anacardiers; prĂ©sence de maladies au sein des exploitations; non application des bonnes pratiques agricoles ; non disponibilitĂ© des sacs en jute âŠ..
Il a aussi Ă©tĂ© signalĂ© au niveau de la commercialisation : lâabsence de systĂšme dâagrĂ©ment des acheteurs  ; pas de contractualisation entre les producteurs et les transformateurs  ; instabilitĂ© du prix export de la noix âŠ..
Ces contraintes devront Ă©tĂ© levĂ©es, en bonne partie, grĂące au PACAS. Le Coordonnateur de lâUnitĂ© nationale de mise en Ćuvre du Cadre intĂ©grĂ© renforcĂ© (UNMOCIR), Mr Amadou BA avait Ă©tĂ© instruit par madame le ministre, lors du CRD tenu en 2020 Ă Ziguinchor sur lâanacarde, de travailler Ă lâĂ©laboration et Ă la mise en Ćuvre dâun projet dâenvergure sur la filiĂšre. Le PACAS mis sur pieds, interviendra dans la formation, lâencadrement, la formalisation, la dotation en dâĂ©quipements, la facilitation de lâaccĂšs aux financementsâŠ..
Ainsi, on sâattend Ă Â : lâaccroissement quantitativement et qualitativement de la production dâanacarde ; la meilleure organisation de la commercialisation (existence de coopĂ©ratives et d’un systĂšme d’informations et conseils) ; la mise en place de pĂ©piniĂšres et de pĂ©rimĂštres de clonage dâanacardier ; la formation sur les bonnes pratiques agricoles. Plusieurs actiivites sont ainsi prevues dans le cadre du PACAS
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