« Transformer les ressources locales et fournir des services de qualité innovants et à hautes valeurs ajoutées ». Tel est un   défi auquel a appelé le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et des PME, Abdou Karim FOFANA, lors du lancement de la 7eme édition de la FIKA, le 28 janvier 2023, sous le thème « Sécurité alimentaire et contexte économique global : l’urgence de la résilience des terroirs ». C’était en présence du  Gouverneur de la région de Kaolack ; du  Maire  et  Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack, du Président du Conseil Régional,  entre autres personnalités. Après le Mali, le Nigéria, la Gambie, cette année, la Guinée-Bissau est l’invité d’honneur de cette FIKA.

 Elle  se tient du 25 janvier au 14 février 2023 et « illustre la détermination du secteur privé régional de positionner une manifestation commerciale majeure au niveau national et international » a relevé Serigne  MBOUP Président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack.

Cette édition consacre aussi « un partenariat   entre les collectivités territoriales et les chambres consulaires dans leurs missions communes de promotion et de coordination du développement économique et social local », a  souligné  le Président MBOUP.. 

Un forum régional des investisseurs est aussi organisé « pour susciter une synergie autour du financement des projets et programmes locaux de la part du secteur privé national et international ».  

Le Ministre Abdou Karim FOANA, pour sa part, a rappelé  les chiffres du secteur agricole montrant l’impact de l’action du Président de la République Macky Sall  sur  la  production. Une comparaison entre les périodes 2000/2011 et 2011/2022 permet de constater la forte production a rappelé le Ministre FOFANA  :

-riz  passe de 405.824  à 1.326.761 tonnes

-céréales : de 1.099.274 à 3.340.394 t

-arachide : de 527.528 à 1.677.804 t

-légumes : de 486.000 à 1.304.706 t

-fruits :   de 220.278 à 278.955 t

-produits horticoles : de  706.000 à 1.583.661 t

-production de lait : de 184,5 à 283.300 t

Pour le Ministre FOFANA, « le défi est largement à notre portée, compte tenu des nombreux atouts et potentialités dont nous disposons en termes de ressources en terre, en cours d’eau et la jeunesse de notre population. Mais pour y arriver, la politique du « Produire et du Consommer sénégalais » doit être l’affaire de tous : Etat, secteur privé (commerçants, industriels, transformateurs, artisans etc.), consommateurs, religieux et société civile.

Du côté de l’Etat, le gouvernement compte consolider, dans l’exécution du PAP-2A et des autres programmes d’urgence, les acquis et performances obtenus lors de la première phase de mise en œuvre du PSE, en poursuivant, entre autres, a noté le Ministre  :

– «La relance du programme d’autosuffisance en riz (PNAR) et du programme national de relance de l’horticulture ;

-La mise en place des pôles aquacoles avec des fermes industrielles marines et la modernisation du parc piroguier ;

-La relance du projet d’autosuffisance en moutons (PRONAM) et la valorisation du lait et des produits dérivés ;

-L’accélération des projets d’agropoles intégrées et compétitives aux pôles Sud, Ouest et Centre pour accélérer la transformation des ressources locales ;

-La mise en place d’un mécanisme financier de 300 milliards dans le cadre de l’exécution du PAP 2A pour faciliter l’accès au financement ;

-La rationalisation et la mutualisation des services financiers et non financiers d’appui et d’encadrement au profit des PME-PMI ;

-La modernisation des marchés, leur connectivité et l’amélioration des circuits de distribution …. »

Du côté du secteur privé, le Ministre a appelé à une meilleure organisation et une plus grande implication « à travers des conventions de partenariats privés, notamment, des conglomérats, des co-investissements, des consortia ou des partenariats publics-privés dans des secteurs d’activités prioritaires du PAP-2A aux potentialités de croissance immense comme l’agro-industrie, la pêche-aquaculture, l’élevage, le tourisme, l’industrie pharmaceutique, la transformation digitale…. ».