LOI DE FINANCE 2025
LE BUDGET DU MINISTERE DE L INDUTRIE ET DU COMMERCE
Il s’élève a 50.158.529.455 cfa
Le ministre Serigne G DIOP a été reçu le 17 décembre 2024 a l’Assemblée nationale par la Commission de de Finances et du Contrôle élargie (Commission des Affaires économiques)
Le secteur représente, au total 39 % soit 25 % pour l’Industrie et 14 % pour le Commerce. En 2025 des actions prioritaires incluront :-la création d’unités industrielles et agro-industrielles dans les pôles territoriaux
-la transformation de l APROSI en Agence Nationale de Développement Industriel et de Compétitivité (ANADIC)
-Le Programme National de Développement des Agropoles deviendra l’Agence Nationale des Pôles Agro-Industriels du Sénégal (ANPAIS) : 200 milliards cfa déjà mobilises grace aux partenaires a révélé le Ministre Serigne G DIOP.
Entre autres chantiers : la finalisation du projet de loi sur l’industrialisation ; de la stratégie nationale de développement des PME/PMI ; la stratégie nationale de valorisation des produits locaux « made in Sénégal » , « consommer local ».
La loi de finances (PLF) pour l’année 2025
Elle a été bâtie sur la base des orientations de l’Agenda national de Transformation « Sénégal 2050 », nouveau référentiel des politiques publiques, présenté officiellement le 14 octobre 2024 par Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République, en présence de Monsieur Ousmane SONKO, Premier Ministre et des membres du Gouvernement.
Réunis en séance plénière le samedi 28 décembre 2024, les députés de la 15e législature ont adopté le projet de Loi de Finances Initiale2025(LFI2025) sans débattre du texte. Il a été adopté par 140 députés sur 165, conformément à l’article 86, alinéa 6, de la Constitution qui dispose:
Dans le budget 2025 de l’État, les recettes prévues sont fixées à 5 014,3 milliards de francs CFA, contre 4 915,2 milliards pourla LFI 2024. Quant aux dépenses, elles sont évaluées à 6 614,8 milliards, contre 5 755,4 milliards en 2024, ainsi que le précise le rapport de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale
Objectif : réduire le déficit budgétaire de 11,6 % du PIB en 2024 à 7,08 % du PIB en 2025, un taux de croissance de 8,8 %, un taux d’inflation de 1,9 % du PIB. Ce niveau de déficit est la conséquence des moins-values de recettes et des ajustements à la hausse des charges financières de la dette et des dépenses sur les prêts-projets à leur niveau réel.
Toutes les actions du projet de budget pour l’année 2025 sont portées par 129 programmes budgétaires répartis entre 25 ministères et sept institutions.
Le Sénégal s’est fixé pour objectif d’aller vers la ‘’consolidation budgétaire d’ici à 2027 et d’atteindre un déficit de 3 % du PIB’’, dans le respect des critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Pour tenir compte de l’environnement international, régulièrement en proie à des chocs qui affectent les équilibres macroéconomiques et les finances publiques, une réserve de précaution de l’ordre de 90 milliards de francs CFA a été constituée avec les dépenses d’investissements sur ressources internes et externes.
Une production pétrolière attendue à 15 millions de barils pour 2024 et 30 millions de barils pour 2025. La production de gaz démarre en 2025 et les estimations des recettes provenant de l’exploitation des ressources d’hydrocarbures sont arrêtées pour les années 2024, 2025, 2026 et 2027, avec des montants respectifs de 49,65 milliards de francs CFA, 72,53 milliards, 87,87 milliards et 155,20 milliards.’’ Selon le Ministre Cheikh DIBA.
Les dépenses du budget 2025 comprennent les charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) portées à 932,1 milliards, contre 578,3 milliards dans la LFI 2024, et 824 milliards dans le projet de loi de finances rectificative 2024.
Les dépenses de personnel sont estimées à 1.485,5 milliards, contre 1.442,5 milliards dans la LFI 2024, en hausse de 43,1 milliards, soit une progression de 3 %.
Les dépenses d’acquisitions de biens, de services et de transferts courants sont estimées à 1.930,5 milliards, contre 1.676,9 milliards dans la LFI 2024, et 1871,0 milliards dans le projet de loi de finances rectificative 2024.